zoltane Admin
Messages : 35 Date d'inscription : 27/10/2011
| Sujet: une boisson peut comune le vémon Mer 2 Nov - 18:00 | |
| Parmi l'énorme choix de boisson que nous propose cette univert la plus connue reste encore le Vemon cette boisson particulière est au centre du commerce de plusieurs empires et a été la cause d'au moins une guerre a ma connaissance, voici un article du GNC qui nous en parle - Spoiler:
- Citation :
Vous avez dit Venom?!
Venom (ˈvɛnəm, étymologie inconnue) est le nom générique d'un ensemble de substances issues d'une base commune d'alcools de synthèse plus ou moins instables et de plantes rares, dont les domaines d'applications, essentiellement définis par les dosages et le niveau de raffinage, vont de la consommation grand public au carburant à haut rendement énergétique. La synthèse, le raffinage et l'exploitation de cette ressource est actuellement l'un des piliers de l'économie de la Corporation des Systèmes Indépendants, unique productrice, le Venom formant l'un des derniers monopoles du marché aelronite contemporain, et la nature de sa synthèse l'un des secrets les mieux gardés.
L'Histoire...
Bien qu'aujourd'hui largement exporté aux quatre coins d'Aelron et ses versions grand public disponibles dans la plupart des débits de boissons de l'amas, bien des mystères entourent encore l'étrange substance, tant sur le plan industriel qu'historique. En effet, l'origine du Venom reste encore inconnue, et est sujete à débats entre les rares historiens s'y intéressant encore.
Le Venom tel que nous le connaissons aujourd'hui est apparu vers l'an 14,121 (calendrier TSU), lors de l'ouverture au marché corporatiste de l'Empire Venomien, par décision du Big Boss Sinamir au nom du Grand Psykotik. Afin d'augmenter la production, et d'assainir les finances d'Epsylon (capitale de l'Empire Venomien), l'Empire Némésien, et le Colibri obtinrent les premières licences de production, et le système 1:664 devint en quelques années la pierre angulaire de l'un des marchés de niche corporatiste les plus rentables. A un point tel que, prétextant une origine lanthanienne du Venom, la puissante CLA déposa au cours de l'année 14,283 un recours auprès des autorités corporatistes, revendiquant une série de droits commerciaux sur l'activité venomienne. Après un long procès, et le démontage pièce par pièce du dossier, la demande fut reboutée, et la position de Sinamir renforcée en tant qu'héritier légitimede la tradition venomienne.
C'est lors de cette controverse majeure que se posa pour la première fois la question de l'origine du breuvage, liée à l'histoire propre de deux civilisations liés par un passé commun : les Empires Venomien et Némésien. Suite à la disparition de la première, Nejmesia reste l'ultime gardienne de ces récits, teintés de mythologie locale, car né « bien avant l'Exil » (« colonisation »de Nejmesia (vers ~6,000 TSU)).
La première référence aux contacts entre les proto-némésiens et les Venomiens vient des textes écrits par le Chaman Ectorion. Ses carnets, dont les derniers exemplaires sont aujourd'hui aux mains des descendants des « tarlouzes », comprenez les proto-némésiens, sont les seules traces connues des Nefs Venomiennes.
« J’sais pas où notre espèce est née, personne l’sait, c’qui est sûr, c’est qu’elle avait un super empire. Il y avait plus de planètes dans c’t’empire que tous les doigts de tout l’monde dans c’te salle. Et puis un jour, l’empire s’est séparé en un millier de morceaux. Chaque morceau déclara la guerre aux autres. Tous les morceaux furent anéantis. Une seule nef survécu : elle avait pour nom « asile psykiatrik ». C’était gens qui arrivaient pas à s’faire accepter dans l’empire. On les a appelés les « assossials ». Avec c’qui restait d’l’empire, les hommes et les femmes de c’te nef ont construit d’autres nefs, pour partir ailleurs …
Maint’nant, prenez tous vot’ livre sacré. Ouvrez au chapitre « maladies mentales » page 785 La véritable puissance du Nous sera accomplie quand tous ces mots seront Nous. Acquerrez toutes les psykoses et toutes les névroses pour suivre la voie de nos parents et ne pas recommencer celle de nos ancêtres !
[...]
Il y a quat’ générations, not’ civilisation comptait 8 nefs. Là, on en a 154. C’est grâce à not’ boisson sacrée, le Venom, qui nous permet d’vivre longtemps, d’faire plein d’enfants et d’pas dormir. Le Venom a été inventé par moi-même. Dans une épave d’vaisseau, j’ai trouvé une bouteille vide. Y avait marqué :
« Antiseptik à base de 5-méthyl-2-propan-2-yl-phénol et d’ Hydroximercuridibromofluoréscédinsodique, 70% d’alcool J’y ai rajouté des produits d’mon jardin : comme le tétrahydrocannabinol, extrait du kanabis. »
J’ai réussi à r’produire l’produit, à peu près, avec des plantes et une longue distillation. J’ai goûté, ça avait super bon goût, surtout distillé dans ma cabine. Depuis on donne ça en perfusion à nos malades, en biberon à nos enfants et pour toutes les occasions (comme un repas, une sieste ou un changement d’pièce.). L’eau du vaisseau n’sert plus qu’à nourrir les plantes d’mon jardin qui s’étend maint’nant sur 2 nefs ! Le Venom nous rapproche du Psychotik ! Gloire au Venom ! » </em> Carnets d'Ectorion, extraits n°345AB45
Par sa charge de Grand Chaman, Ectorion était semble-il l'une des personnalités majeures au sein des Nefs, ayant certainement autant de pouvoir que le Big Boss, et sa folie tant que sa longévité rendirent le personnage légendaire au sein même de la communauté proto-némésienne, où l'on retrouve sa figure sous la forme du Dieu Fou, vêtu de son pagne et de sa peau de loup. Historiquement, il reste considéré comme l'inventeur du Venom, dont les molécules décrites dans l'extrait présenté sont quelques uns des composants identifiés. Les historiens ignorent en revanche si le Grand Empire dont il est question est l'Empire Lanthanide, dont les rares témoignages sur la disparition viennent essentiellement de la CLA, et de la Vague Noire, ou tout autre structure étatique l'ayant suivi, en Aelron ou dans un autre pan du multivers.
Selon les témoignages d'époque, corroborés par les venomistes contemporains disposant encore des recettes les plus anciennes, le Venom Originel, dont la composition exacte est supposée disparue, se présente comme un puissant fortifiant, bien que dangereusement alcoolisé, et réputé comme psychotrope majeur. Au fil des siècles, grâce aux avancées des recherches d'Ectorion, et du développement parallèle des techniques de raffinage (permettant d'éviter l'augmentation exponentielle de l'instabilité, peu recommandée pour la bonne santé des installations), le produit se bonifia, et furent découvertes les utilisations parallèles, comme produit médical ou carburant. Le contact avec les Nefs fut perdu lors de l'Exil, pour ne devenir qu'un mythe, et ce qu'est devenu la civilisation venomienne dans la période de 8000 ans entre la perte de contact et la découverte d'Epsylon par la Corporation reste un mystère total, les Venomiens eux-mêmes n'étant que peu loquaces à ce sujet.
Pendant cette période, une bonne partie des techniques et procédés des sciences venomistes furent perdus, et le Venom tel que nous l'apporta le Big Boss Sinamir le Enième fut reconnu de l'aveux même des distillateurs locaux comme bien inférieur aux produits du Chaman. Après l'incorporation d'Espylon, les progrès furent cependant des plus rapides, plusieurs applications majeures redécouvertes et en quelques décennies, le produit eut atteint la qualité que nous lui connaissons aujourd'hui. Cependant, selon certaines sources, cette « révolution » concorda avec l'apparition sur l'Indépendance (la station spatiale hébergeant le siège de la CSI) d'un étrange vieillard errant vêtu d'une peau de loup, sous protection des autorités corporatistes.
Epsylon destinant le gros de sa production aux psychotropes et « à sa consommation personnelle », l'extension corporatiste de l'industrie venomiste par les premières licences permit de développer les applications parallèles telles le carburant à fusion (Raffineries d'Espylon et Kleio), et la consommation grand public, avec ajout d'inhibiteurs des effets psychotropes (essentiellement dans l'industrie du Colibri), et d'apporter au produit la gloire qu'il conserve encore aujourd'hui, tout en réduisant les apports de population en nos asiles.
A la disparition de l'Empire Venomien, et à la stase du Colibri, l'ensemble des droits et licences revint, par légation testamentaire de Sinamir, à l'Empire Némésien qui devint ainsi un pôle de recherche majeur, et le seul propriétaire de raffineries aptes à faire atteindre au Venom le stade de carburant. Afin de permettre la grande distribution, et de pérenniser l'activité corporatistes, des licences furent distribuées à différentes nations corporatistes, avec contrôle des volumes d'exportations au nom des directives de l'OPEV (Organisation des Pays Exportateurs de Venom), permettant encore aujourd'hui de fournir à l'Amas un Venom de qualité corporatiste, garanti sans colorants ni conservateurs.
Composition?!
Comme nous l'avons énoncé en préambule, l'ensemble des substances qualifiées de Venom découlent d'une base commune. Bien que la recette originelle soit inconnue (ou très, très bien gardée), près d'un millénaire de production et de recherches ont permis à l'OPEV de définir une série de normes concernant la composition de base du produit, à laquelle doivent se soumettre l'ensemble des producteurs (sous peine de dangereux incidents industriels.
Les normes définissent les produits nécessaires, les dosages et ajouts éventuels (notamment en inhibiteurs) restant à la discrétion du producteur, dans le respect de certaines règles. Bien qu'étant couvert par le secret industriel, il ressort que deux des composants important restent le 5-méthyl-2-propan-2-yl-phénol et l'hydroximercuridibromofluoréscédinsodique (dosages inconnus), molécules à même de coucher tout amateur de représentation typologique des composés. Le composant principal reste la liqueur, dont la composition et les dosages restent totalement secrets. Seule une petite partie des plantes, toutes d'origine Venomienne, sont identifiées: le chanvre de nef commun (Kannabis Venomia Vulgaris), pour le goût et son apport en tetrahydrocannabinol, le Baobabarhum (Adansonia Rumus Digitata, plante carnivore de catégorie 5 (anthropophage)), et différentes herbes dont le nom ferrait hurler tout contrôleur sanitaire sérieux. L'ensemble doit être distillé de façon à obtenir une solution alcoolique instable aux alentours de 70%. Ce sont les dosages, et le raffinage, qui permettront de définir le domaine d'application du Venom ainsi synthétisé. Inutile de préciser qu'ingurgiter un Venom titré « Carburant pour Fusion Nucléaire» diminuera drastiquement votre espérance de vie.
Nous rappelons que, dans ses versions consommables grand public, le Venom reste interdit aux mineurs, femmes enceintes, créateurs de jeux en lignes massivement multijoueurs, personnes à problèmes digestifs et/ou mentaux et malades suivant un traitement médical; qu'il est fortement conseiller de le diluer; qu'il est formellement interdit et dangereux de tenter soit même de distiller ou de raffiner un ersatz. L'ensemble des Etats et organisations à but lucratif membres de l'OPEV décline toute responsabilité en cas d'incidents (y compris l'explosion d'un logement) qui découleraient d'un non-respect des conditions d'utilisation de ses produits. Plus de renseignements sur le site Holonet de l'OPEV, mot clé: « ouille ».
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
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